« Etre un couteau suisse »
Bon j’avoue que l’analogie au départ au couteau ne m’a pas plus, mais en même temps comme tout outil nous pouvons nous en servir pour faire du bien et/ou du mal.
L’avantage d’être donc un couteau suisse, c’est que l’on peut faire beaucoup de choses différentes! Si l’on regarde le couteau suisse : il dévisse, il tranche, il coupe, il débouche etc..
Dans la sphère professionnelle, on appelle cela être polyvalent.
Cependant être polyvalent, se limite parfois soit à un ou deux secteurs différents soit à quelques tâches différentes alors que le couteau suisse non seulement est comme hyper polyvalent mais en plus a presque toujours une solution qu’il peut lui même résoudre.
Et là commence parfois les soucis de dispersions…
Et oui, car pour ces êtres il va leur falloir beaucoup d’expérience pour :
identifier vraiment tout ce qu’ils savent faire et leur potentialité pour approfondir ou découvrir de nouvelles habiletés.
ce qu’ils aiment faire (et là, cela se corse car en général la liste est encore très longue)
ce qu’ils souhaitent vraiment faire tout le temps
ce qu’ils souhaitent faire occasionnellement ou par besoin (et comprendre et analyser ce besoin en question)
Ces couteaux suisse, sont bien souvent très empathiques et confondent leurs propres envies avec celles des autres, ainsi que leurs besoins et ceux des autres et ce qu’on attend d’eux!
Ce positionner n’est alors pas forcément simple pour eux, et leur demande des réajustements réguliers entre ce qu’ils aiment et souhaitent vraiment faire/être dans l’instant.
Ils sont facilement sujet au burn out, car ils sont capables de proposer et d’aider sur tellement de sujet qui leur plaisent, qu’ils s’épuisent et en viennent à ne plus rien aimer du tout.
Ils n’aiment plus faire ce qu’ils adoraient auparavant, bien souvent parce qu’ils donnent trop et sur plusieurs tableaux. C’est leur étincelle qui est très faible et là il faut vraiment agir!
Aussi parfois un simple arrêt, repos total et reliance à la nature va leur permettre dans un premier temps de se reconnecter à eux même et de recharger les batteries. ce temps sera alors plus ou moins long en fonction de l’état des corps.
C’est un temps nécessaire, qu’ils ont vraiment besoin de prendre et ce très régulièrement pour ne pas justement se dévier d’eux-même et perdre leur boussole et leur lumière intérieure.
On peut voir parfois, des changements de carrières suite à un burn out, « mal géré ou mal appréhendé », qui conduira alors à un autre « burn out ». Il se peut alors que ce n’est donc pas un problème de choix de voie professionnelle mais comment on emprunte cette voie.
En fonction de votre métier, il faut alors faire des tests, et voir ce qui vous épuise, ce qui vous donne de la joie etc.. et s’adapter.
On nous le rappelle souvent :
« Savoir danser avec le vent » « Danser sous la pluie »
« Surfer sur la vague »
« Aller avec le flot de la vie ».
Ainsi parfois de simple ajustement :
– offrir tel ou tel service une année et pas l’autre,
– revoir un format, revoir des horaires,
– revoir une façon de communiquer avec l’autre, revoir une routine..
Cela peut déjà changer les choses et mettre en route de nouvelles énergies.
Cela permet de recevoir aussi le soutien de la Vie, j’essaie une nouvelle voie, un nouveau positionnement, qu’est ce que cela change est-ce que la vie me montre que je suis dans le bon chemin ou au contraire je suis dans une impasse?
Et là encore en cas d’impasse, ne pas se décourager, voir le positif et ce dire, que ce n’est soit pas le bon moment, la bonne personne, le bon endroit etc…
C’est toujours une aide qui nous est apporté 🙂
J’espère que cet article aidera un peu les « Couteaux Suisse »
Namaste
Vanessa